Assombrissement global | ||||
Assombrissement global | Mise à jour 01 juin 2013 | |||
L’assombrissement global ou obscurcissement planétaire, en anglais Global Dimming, modifie notre climat depuis les années 1950. L'assombrissement, mis en évidence pour la première fois par Gerald Stanhill, biologiste israélien, est la réduction de l'intensité lumineuse qui atteint la Terre en journée. L’assombrissement crée un refroidissement qui vient contrecarrer l’effet de serre qui réchauffe notre climat. | Ces microparticules venant de nos usines et de la combustion du pétrole de nos véhicules, chargent les gouttelettes d’eau des nuages, les transformant en véritables miroirs. La lumière du soleil réfléchie par la couche nuageuse est alors plus importante et moins de lumière nous parvient. Moins de lumière signifie chute des températures dans certaines zones de la planète et moins d’évaporation dans les océans. La dramatique sècheresse des années 1980 en Éthiopie en serait une des conséquences. | Image : 20 juin 2008 température 39°C, un épais nuage de pollution recouvre la ville d'Athènes. C'est lors de vague de chaleur que la pollution industrielle se voit le plus. | ||
Global dimming ou obscurcissement planétaire | ||||
Le changement rapide du climat ne se limite pas à une simple montée des températures. Les raisons sont nombreuses, et complexes. | 50 ans après, l’obscurcissement global ne fait plus doute, également confirmé par deux biologistes australiens, Graham Farquhar et Michael Roderick, tous deux de l’Université Nationale d’Australie. Eux ont constaté une baisse mondiale du taux d’évaporation, et pensent en connaitre la cause « Il s’avère que les facteurs clés pour l’évaporation sont le rayonnement solaire, l’humidité et le vent. Mais le rayonnement solaire est vraiment le facteur dominant. Si le taux d’évaporation diminue, c’est peut être parce que l’ensoleillement diminue » disent-ils. | Image : Les nuages sont formés par de minuscules gouttes d'eau. Lorsque la vapeur d'eau qui se trouve dans l'atmosphère commence à se condenser, elle capture ce qui est dans l'air, comme les pollens, la poussière et toutes les particules de cendres, de suie et de dioxyde de soufre qu'elle rencontre. Ainsi, les nuages de pollution contiennent plus de gouttelettes d'eau, mais beaucoup plus petites que celles qui se forment en l'absence de particule. | ||
Ciel dramatiquement propre du 12/11/2001 | ||||
Les aérosols et autres microparticules émis dans l’atmosphère limitent apparemment l’impact du réchauffement climatique. David Travis, climatologue, a étudié l’impact des trainées d’avions sur le climat. Pour cela il a profité de l'interdiction du survol des états unis, suite aux attentats du 11 septembre 2001. Il a constaté une augmentation de plus de un degré en trois jours. | Le climatologue David Travis conclue : « Nous pensions que nous vivions dans un monde se réchauffant, mais ce n’est en fait pas exact. Nous vivons dans un monde de réchauffement global plus un monde d’affaiblissement global, et nous supprimons maintenant l’affaiblissement global. Nous nous retrouvons donc avec un monde de réchauffement global, qui sera bien pire que ce que nous pensions, beaucoup plus chaud ». Image : David Travis: du 11 au 13 septembre 2001, les données recueillies à partir de plus de 5000 stations météorologiques, dans 48 États du pays ont montré que la température peut varier considérablement d'un jour à l'autre. Alors qu'elle change généralement très lentement, la variation de la température entre le jour et la nuit a été plus élevée, plus haute le jour et plus basse la nuit, au cours de ces trois jours d'observation. | |||
Étrangement l'évaporation est en baisse | ||||
Pendant des décennies, personne n'a prêté attention aux mesures d'évaporation, mais en 1990, les scientifiques remarquent quelque chose d'étrange, le taux d'évaporation est en baisse. Le professeur Graham Farquhar « Il y avait un paradoxe entre le fait que le taux d'évaporation du bac était en baisse, alors que le réchauffement de la planète était en augmentation ». | Au milieu de l'océan Indien, le chapelet des îles Maldives, a permis à Veerabhadran Ramanathan, météorologue, de démêler le mystère de ce qui est à l'origine de l'obscurcissement. | Image : Veerabhadran Ramanathan "Le plus impressionnant de l'expérience, a été la taille de la couche de pollution, qui atteignait à 3 km. d'épaisseur, empêchant le passage des rayons du soleil, estimé à 10%. Nos modèles nous ont montré que l'impact de l'homme sur l'obscurcissement global de la planète est multiplié par 10 par rapport à nos prévisions". | ||
L'activité solaire | ||||
Depuis les années 1950, le soleil présente une phase d'activité extraordinaire. Cest à cette conclusion que sont parvenus des chercheurs de l'institut Max Planck pour la recherche sur le Système solaire, en collaboration avec des scientifiques finnois, dans un article publié dans la revue "Physical Revew Letters". | L’observatoire spatial européen Soho permet aux spécialistes de disposer d’une vue ininterrompue et complète du Soleil. Image : Protubérances solaires vues par le satellite Soho de janvier 2000 à mai 2001. | |||
La demande énergétique mondiale |
La demande pétrolière mondiale va très probablement continuer à augmenter dans les trente prochaines années. Image : tep (tonne équivalent pétrole) |
Conclusion | ||||
Il semble que les scientifiques aient beaucoup de difficultés à affirmer unanimement que le réchauffement climatique est d'origine humaine. Certains chiffres dénoncent la part de l'humanité dans ce réchauffement, d'autres montrent que la température de la planète subit des soubresauts dans le temps et que cela est naturel. Dans les cycles climatiques de la Terre, nous nous trouvons dans la période la plus chaude de la courbe interglaciaire ce qui veut dire que nous allons vers une période glaciaire mais il nous est difficile de le constater, notre temps n'est pas superposable au temps géologique de notre planète. Pourtant le retour des glaces sur la planète devrait arriver dans plusieurs dizaines de milliers d'années. Depuis la fin de la dernière période de glaciation il y a 18 000 ans, le climat est clément et relativement stable. Nous nous trouvons donc dans cette période où il fait en moyenne 15°Celsius sur la planète. Malgré tout on constate, une élévation dangereusement rapide de la température, corroboré par le résumé du GIEC 2007 qui a décrit une hausse de la température de 0,74°C sur 100 ans, soit plus de 25% de plus que la hausse de 0,6°C citée lors de son 3eme rapport de 2001. | Ce qui est certain, cest que nous rejetons de plus en plus de CO2 et autres déchets nauséabonds et cela risque de continuer, car les besoins en énergie de la population mondiale augmente avec la démographie. |